Les deux premières semaines de novembre ont été marquées par une formidable mobilisation des 55,000 travailleuses et travailleurs de l’éducation membres du SCFP-OSBCU, ainsi qu’une grande démonstration de solidarité de la part des syndicats de la province et du pays face à une attaque sans précédent du gouvernement de l’Ontario contre les droits des travailleuses et travailleurs. Comme l’APUO l’écrivait le 3 novembre dernier, le projet de loi 28, Loi de 2022 visant à garder les élèves en classe, cherchait à compromettre le processus de négociation collective et aurait eu des effets dévastateurs sur les syndicats des secteurs public et privé. Cette démonstration de force a contraint le gouvernement de l’Ontario à retourner à la table de négociations le 8 novembre et à abroger la législation le 14 novembre.
Lors de la reprise des négociations, le SCFP et le gouvernement de l’Ontario ont trouvé un terrain d’entente sur certaines questions, notamment les salaires. Cependant, lorsque les négociations ont échoué sur la question des niveaux d’effectifs nécessaires pour offrir une éducation de qualité aux élèves de l’Ontario, le SCFP-OSBCU a émis un deuxième avis de grève donnant aux deux parties jusqu’à 17 h le 20 novembre pour conclure un accord de principe.
Le 20 novembre, une entente de principe a été conclu. Les membres du SCFP-OSBCU votent sur l’entente entre le 24 novembre et le 5 décembre, et le résultat devrait être rendu public le 6 décembre.
L’APUO est très préoccupée par les tactiques employées par le gouvernement de l’Ontario, qui laissent présager des négociations ardues pour tous les secteurs.
L’APUO continuera à suivre la situation de près.