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Minibulletin

Table des matières

  1. Mise à jour Workday
  2. Sondage sur la culture de sécurité à l’Université d’Ottawa

1) Mise à jour Workday

L’APUO est consternée par les propos d’un porte-parole de l’Université d’Ottawa dans un reportage de la CBC (repris et traduit par Radio-Canada) concernant la transition vers Workday.1 L’administration centrale blâme les utilisateurs pour les innombrables ratés d’un système dont elle a fait l’achat à fort prix, planifié la mise en oeuvre et imposé l’utilisation.2 De tels propos semblent refléter une tendance croissante observée au sein des hautes administrations universitaires, qui consiste à blâmer le personnel (et parfois les syndicats) pour tous les problèmes engendrés par les décisions prises par ces mêmes administrations, le plus souvent sans aucune consultation digne de ce nom.

L’administration centrale a décidé et planifié le passage à Workday sans consulter les syndicats du campus. Depuis l’annonce du passage à Workday, l’APUO a dénoncé ce manque de consultation et le choix mal avisé d’investir plus de 45 millions de dollars dans un système administratif alors que les budgets des facultés et services subissent des réductions drastiques. Nous avons également exprimé nos préoccupations quant au fait que d’autres universités canadiennes qui sont passées à Workday ont connu plusieurs années de perturbations, selon ce que nous avons appris des associations de professeur.e.s de ces universités.

L’APUO a déposé une demande d’accès à l’information pour en savoir plus sur le contrat entre l’administration centrale et Workday, Inc. Cependant, comme nous l’avons communiqué en avril, les documents reçus étaient presque entièrement expurgés et n’apportaient aucune nouvelle information.

À partir de la mi-août, l’APUO a reçu un nombre croissant de questions et de plaintes de membres concernant Workday. Devant cette situation, l’APUO a mené auprès des membres une enquête sur Workday du 18 septembre au 4 octobre 2023 afin de documenter les problèmes occasionnés par Workday. Nous tenons à remercier les membres qui ont pris le temps de répondre à cette enquête. La grande majorité des 524 répondant.e.s ont clairement indiqué que Workday présentait toute une série de problèmes, notamment des impacts sérieux sur la gestion des fonds de recherche et des subventions, l’augmentation de la charge de travail due au travail administratif et le temps perdu à naviguer dans les méandres de Workday. Les résultats préliminaires de l’enquête ont été présentés lors de la réunion d’octobre du Conseil d’administration de l’APUO.

L’APUO a déposé deux griefs d’association en utilisant les résultats de notre enquête Workday. Le système Workday et sa mise en oeuvre ont provoqué des niveaux élevés de stress, de surcharge de travail et, dans certains cas, de contraintes financières. Les réunions de première étape avec l’employeur au sujet de ces griefs auront lieu le 8 décembre. Nous tiendrons les membres informé.e.s de l’évolution de ces dossiers.

Le plan de mise en œuvre de Workday, tout comme ceux de Concur et du nouveau site Web de l’Université d’Ottawa, sont autant d’exemples d’échecs de la haute administration de Tabaret. Sans grande surprise, lorsque l’Université d’Ottawa a participé à un exercice d’étalonnage (UniForum) avec des pairs du monde entier, dont dix universités canadiennes, les résultats ont montré que « le niveau de satisfaction des membres du corps professoral et du personnel quant aux services offerts est le deuxième plus bas parmi les universités participantes » et que « les dépenses en services professionnels de l’Université d’Ottawa sont 17 % plus élevées que celles de la moyenne des universités de recherche de taille comparable ». Contrairement au message communiqué à la CBC par le porte-parole de l’employeur, la page Web du projet Polaris de l’Université d’Ottawa indique que « Le classement de l’Université d’Ottawa n’est pas attribuable à l’éthique de travail du personnel, mais bien à l’organisation opérationnelle. Les membres du personnel travaillent fort et ont à cœur les intérêts de l’Université, mais nos méthodes de prestation des services (processus, stratégies, gouvernance, structure, etc.) ne leur permettent pas d’atteindre l’excellence ».3

L’APUO encourage les membres à continuer de nous faire part de leurs commentaires et suggestions concernant Workday. Cette information peut nous aider à renforcer notre position lors des prochaines réunions avec l’employeur. N’hésitez pas à communiquer avec nous.

Enfin, nous souhaitons rappeler aux membres que nous organisons un lunch en prévision des négociations collectives le 7 décembre de 12h30 à 14h, dans la salle Desmarais 4101. Les membres sont invité.e.s à participer et à échanger au sujet de leurs priorités en vue de la prochaine ronde de négociations qui s’amorcera durant l’hiver. RSVP ici.

2) Sondage sur la culture de sécurité à l’Université d’Ottawa

Le mardi 28 novembre, le Bureau de la dirigeante principale de la gestion des risques a envoyé un sondage sur la culture de sécurité à l’Université d’Ottawa. L’APUO a été informée par nos représentant.e.s au sein des comités fonctionnels de santé et de sécurité de l’Université d’Ottawa que le sondage ne comprend aucune question relative à la santé et à la sécurité psychologiques, malgré les demandes des membres des comités de santé et de sécurité, y compris le Comité fonctionnel de santé et de sécurité psychologiques. La santé et la sécurité psychologiques sont une préoccupation croissante parmi les membres de l’APUO pour de nombreuses raisons, notamment l’impact de la pandémie de COVID-19, les craintes découlant de l’attaque à l’Université de Waterloo en juin 2023 et les niveaux croissants de stress et d’épuisement professionnel en raison de l’augmentation de la charge de travail et des compressions budgétaires.

Puisque l’employeur semble avoir ignoré les demandes d’inclure la santé et de la sécurité psychologiques dans le sondage sur la culture de sécurité à l’Université d’Ottawa, l’APUO et nos représentant.e.s en santé et sécurité encouragent les membres qui ont des préoccupations de cette nature à les inclure dans la dernière boîte de commentaires du sondage.


[1] Veuillez noter que ce reportage de la CBC n’a pas recueilli les points de vue de tous les syndicats du campus, notamment l’APUO et le syndicat du personnel de soutien (PSUO). Nous communiquerons avec la journaliste de la CBC chargée de ce reportage afin de lui fournir des informations supplémentaires essentielles complétant celles fournies par le SCFP 2626 et l’APTPUO.

[2] Soulignons que les doyennes des facultés des arts et des sciences sociales ont également reconnu la nature irrespectueuse de ces commentaires et ont transmis à leurs facultés respectives des déclarations fermes s’y opposant.

[3] https://virtuo.uottawa.ca/fr/polaris/a-propos. Consulté le 1er décembre 2023. Veuillez noter que cette page Web n’est accessible qu’aux employé.e.s de l’Université d’Ottawa par l’entremise de VirtuO.