Le 18 octobre, au lendemain de la médiation entre l’APUO et l’Université, l’administration centrale a envoyé une communication à tous les employé.e.s de l’Université d’Ottawa sur « l’état du processus de négociation collective avec l’APUO ».
Cette communication est trompeuse sur l’état des négociations. De plus, dans le contexte d’une médiation en cours, elle constitue, selon l’APUO, une violation des pratiques de négociation de bonne foi. Par conséquent, l’exécutif de l’APUO vient de déposer une plainte pour négociation de mauvaise foi auprès de la Commission des relations de travail de l’Ontario. C’est la première fois que l’APUO dépose une telle plainte depuis les négociations difficiles de 2013.
Avant la médiation, les parties s’étaient entendues sur 22 propositions1, dont la majorité sont des propositions de l’employeur et aucune n’a d’impact direct sur nos priorités principales, à savoir une éducation et une recherche de grande qualité, la gouvernance et la charge de travail. Nos priorités principales, telles qu’elles ont été identifiées par vous, les membres, demeurent sur la table.
Nous ne pouvons pas et ne voulons pas finaliser une convention collective qui ne comprendrait pas des mesures fortes pour répondre à ces priorités.
Comme nous l’avons indiqué dans notre quatrième mise à jour sur les négociations, nous irons de l’avant avec la conciliation les 5 et 6 novembre.
1. Il est important de rappeler que les propositions qui sont l’objet d’une entente ne seront formalisées qu’après ratification par les membres de l’APUO et signature de la convention collective complète.