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Motion de blâme de l’ACPPU et comité d’équité de l’ACPPU

Motion de blâme de l’ACPPU contre l’Université de Toronto

Chères/chers membres,

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) nous a demandé de vous informer d’une décision unanime[1] prise par son Conseil, le 22 avril dernier, de prononcer un blâme contre l’Université de Toronto en raison d’une controverse liée à l’embauche à la Faculté de droit et de ses répercussions sur la liberté universitaire. Depuis 1979, l’ACPPU n’a appliqué cette mesure que dans trois cas, lorsqu’une université « agit d’une manière susceptible de porter atteinte à la liberté académique et à la permanence, met en péril la gouvernance collégiale, passe outre aux conventions collectives négociées, refuse de négocier de bonne foi ou prend des mesures contraires aux intérêts du personnel académique ou préjudiciables à la qualité et à l’intégrité de l’enseignement postsecondaire ».[2]

La controverse porte sur la décision, « motivée par des considérations politiques », d’annuler l’embauche de la professeure Valentina Azarova. Cette dernière, qui était le premier choix du comité de recrutement pour le poste toujours vacant de directrice du International Human Rights Program de la Faculté de droit, a reçu une offre pour occuper ce poste, avant que l’Université face brusquement volte-face « suite à des craintes soulevées par un juge en exercice concernant le travail académique de Mme Azarova à propos des droits de la personne en Israël et en Palestine ». Pour un résumé plus détaillé de la situation, nous vous invitons à consulter la déclaration de l’ACPPU à ce sujet.

Conformément à ses procédures relatives au blâme, jusqu’à ce que la situation soit résolue de façon satisfaisante, l’ACPPU demande aux membres de l’APUO de ne pas accepter :

  • de nomination à l’Université de Toronto ;
  • d’invitation à y prononcer une conférence ou à participer à des colloques universitaires qui s’y tiennent;
  • tout honneur ou distinction décerné par l’Université de Toronto.

 Depuis l’adoption de la motion de l’ACPPU visant à blâmer l’Université de Toronto, plusieurs événements auxquels participaient des conférencières et conférenciers invité.e.s ont été reportés ou annulés.[3]

Élection de Susan Spronk au comité d’équité de l’ACPPU

L’APUO tient à féliciter Susan Spronk pour son élection comme coprésidente du Comité d’équité de l’ACPPU pour un mandat de deux ans. Susan Spronk, qui est actuellement la présidente sortante de l’APUO, entamera également son mandat de présidente de l’APUO à compter du 1er juillet. 


[1] L’Association des professeur.e.s de l’Université de Toronto s’est abstenue de voter en raison de procédures en cours avec l’administration centrale de l’Université de Toronto reliées à cette affaire.

[2]https://www.caut.ca/fr/au-sujet/politiques-generales-de-l-acppu/lists/procédures-administratives-et-directives-internes/les-procédures-en-matière-de-censure

[3]https://thevarsity.ca/2021/05/02/caut-censure-of-u-of-t-leads-to-slew-of-cancelled-events-across-campus/?fbclid=IwAR224vnRX9zyeIQeQ5C93YMZ95iccaXXRKM0x1CL9ayLN7XDveVhauv7ohw Cet article est seulement disponible en anglais. Nous nous en excusons.