Chères/chers membres,
Lors de la session d’automne, un groupe de neuf professeur.e.s provenant de cinq facultés a rédigé une lettre destinée au vice-recteur aux études concernant la charge de travail. Cette lettre, que vous pouvez lire ici, visait à sensibiliser le vice-recteur à la charge de travail croissante des professeur.e.s et à l’amener à corriger la situation. Elle demandait notamment l’embauche de plus de personnel de soutien, soulignant que les membres du personnel de soutien sont elles et eux aussi surchargé.e.s. Nous sommes maintenant en mesure de vous offrir une mise à jour concernant cette action collective.
Diffusée avec le soutien de l’APUO, la lettre a recueilli un appui remarquable qu’il convient de souligner : 354 professeur.e.s réguliers/ères et quatre bibliothécaires (avec une distribution paritaire femmes/hommes), soit près du tiers des membres de l’APUO. Ce nombre est d’autant plus impressionnant que beaucoup de professeur.e.s adjoint.e.s ont mentionné ne pas avoir signé la lettre de crainte de retarder ou de compromettre leur promotion – ce qui, par ailleurs, communique un message inquiétant sur le climat de travail à l’Université d’Ottawa. Ainsi, seulement 35 des 228 professeur.e.s adjoint.e.s ont signé la lettre, comparativement à 159 professeur.e.s agrégé.e.s sur 313 et 157 professeur.e.s titulaires sur 328.
La lettre a été acheminée au vice-recteur aux études le 11 décembre, et il en a accusé réception le 13 décembre. Le 30 janvier, trois des autrices de la lettre ont rencontré David Graham (vice-recteur aux études), Sylvain Charbonneau (vice-recteur à la recherche) et Marc Joyal (vice-recteur aux ressources). Elles ont fait état de la situation et réitéré l’importance d’une réponse rapide et concrète aux problèmes décrits dans la lettre. Le 6 février, lors d’une rencontre du Comité mixte de consultation et de communication (art. 5.7 de la convention collective) à laquelle participait David Graham, les représentant.e.s de l’APUO ont souligné à nouveau que les membres sont très préoccupé.e.s par l’accroissement de la charge de travail et qu’ils/elles s’attendent à une action rapide et concrète de l’administration afin d’améliorer la situation.
Le 8 février, dans sa réponse aux autrices de la lettre, le vice-recteur aux études les remercie d’avoir contribué à la réflexion de l’administration de l’Université et écrit ce qui suit :
Comme nous vous l’avons dit, nous entamons actuellement une révision en profondeur de nos services administratifs qui aura comme objet d’assouplir, d’alléger, et d’améliorer ces activités de soutien. La question du rôle et de l’effectif du personnel de soutien se posera certainement dans le cadre de cette révision, et nous nous interrogerons notamment sur la question de savoir si nos effectifs sont insuffisants ou s’il s’agit de la manière dont notre personnel est réparti et déployé au sein de nos unités académiques et administratives.
L’APUO remercie David Graham d’avoir pris le temps de rencontrer et d’écouter les autrices de la lettre. Sous l’administration d’Allan Rock, les missives des membres de l’APUO restaient souvent lettres mortes.
Cela dit, la réponse du vice-recteur aux études n’offre rien de concret à court terme. Dans ce contexte, nous avons récemment demandé à David Graham que la révision annoncée soit menée de manière transparente, avec un échéancier connu et en coopération avec les divers syndicats du campus. Nous sommes en attente d’une réponse. Soyez assuré.e.s que nous continuons à travailler sur ce dossier, en collaboration avec les autrices de la lettre. Nous vous informerons de tout développement d’importance. Entretemps, n’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions.
L’exécutif de l’APUO