Table des matières
- uOttawa enregistre un excédent de 29,8 millions de dollars pour l’année financière 2023-2024
- Victoire syndicale historique à l’Université McGill
1) uOttawa enregistre un excédent de 29,8 millions de dollars pour l’année financière 2023-2024
Le 30 septembre dernier, lors d’une réunion du Bureau des gouverneurs, l’Université d’Ottawa a rendu publics ses résultats financiers pour l’année financière 2023-2024, annonçant un excédent de 29,8 millions de dollars.
Un des principaux obstacles aux négociations collectives en cours est l’affirmation récurrente de l’employeur selon laquelle la situation financière précaire de l’université ne lui permet pas de répondre positivement aux propositions des membres de l’APUO. Devant cette affirmation, votre équipe de négociations a rappelé à celle de l’employeur que tout budget est une question de priorités et que le problème de l’administration centrale est son incapacité à faire de la mission d’enseignement et de recherche de l’Université d’Ottawa sa réelle priorité budgétaire.
Depuis plusieurs années, l’administration centrale tient un discours de crise et multiplie les coupes budgétaires dans la mission éducative de l’université, mais trouve toujours l’argent pour des dépenses de nature administrative qui devraient passer au second plan, qu’il s’agisse des plus de 45 millions de dollars dépensés pour Workday, des dizaines de millions de dollars par année pour des consultants externes et, plus récemment, des fonds dépensés pour lancer une nouvelle carte d’employé.e.s. Le sous-financement provincial de l’éducation postsecondaire est un réel problème que reconnaissent tous les syndicats de personnel académique en Ontario. Toutefois, l’administration centrale de l’Université d’Ottawa amplifie ce problème en refusant de donner la priorité à la mission d’enseignement et de recherche de notre institution.
2) Victoire syndicale historique à l’Université McGill
Du 24 avril au 1er octobre 2024, l’Association mcgillienne des professeur.e.s de droit (AMPD) a mené une grève intermittente. L’AMPD est devenue la première association de professeur.e.s accréditée à McGill en novembre 2022, mais l’Université a initialement refusé de reconnaître l’accréditation et de négocier une convention collective.
Après cinq mois de conflit, une entente a finalement été conclue le 8 octobre dernier. L’entente précise que l’administration de l’Université McGill renoncera à contester l’accréditation de l’AMPD et les efforts de syndicalisation des professeur.e.s de la Faculté d’éducation et de la Faculté des arts. Pour leur part, les professeur.e.s ont accepté la création d’une structure fédérée pour négocier leurs conditions de travail.
Nous félicitons les membres de l’AMPD et les professeur.e.s des facultés d’éducation et des arts pour cette victoire historique. Comme l’AMPD l’écrivait sur les médias sociaux: « Notre objectif était de syndiquer 45 professeurs de droit à McGill. Nous avons fini par faciliter la syndicalisation de plus de 500. »