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Bulletin de décembre (2)

Table des matières:

  • L’enseignement pour l’année 2021-2022
  • Demande d’une enquête indépendante

Chères/chers membres,

L’APUO a été informée que, dans le contexte de la planification des charges d’enseignement pour l’année 2021-2022, certaines facultés demandent aux membres de choisir entre continuer à enseigner en ligne ou à distance, enseigner en présentiel, ou une combinaison des deux. L’APUO tient à vous prévenir que l’administration centrale pourrait chercher à se servir de la transition vers l’enseignement en ligne et à distance occasionnée par la pandémie comme prétexte pour transformer un nombre important de cours en formats en ligne complet et/ou partiels lorsque l’enseignement en présentiel sera à nouveau permis. Or, étant donné que le passage temporaire à l’enseignement en ligne et à distance de cette année a coïncidé avec une augmentation de la taille des classes pour certains cours, nous craignons que les facultés demandent dès maintenant le consentement des membres afin de continuer à utiliser l’enseignement en ligne/à distance en 2021-2022 pour augmenter la taille des classes. Un tel changement aurait de sérieuses conséquences sur la charge de travail et la qualité de l’enseignement. 

Alors que la plupart d’entre nous devons enseigner en ligne ou à distance conformément aux directives de santé publique, les contraintes actuelles pourraient ne plus être en vigueur pour l’année universitaire 2021-2022. Il est important de savoir que conformément à l’article 22.2.3.1 de la convention collective : 

« Les cours qui : (a) sont enseignés dans les centres extérieurs ou par correspondances, ou (b) sont filmés, enregistrés, radiodiffusés ou télévisés, ou (c) impliquent une méthodologie non conventionnelle, telle que l’enseignement par téléconférence, (d) sont enseignés entièrement ou en partie sur Internet, peuvent être inclus dans la charge d’enseignement d’un membre seulement avec son consentement préalable et, s’il y a lieu, une fois que tout arrangement spécial qui pourrait être requis aura été convenu. »

Comme le précise l’article 9 de la convention collective, la liberté universitaire des membres leur permet de décider si un cours doit être enseigné en personne, en ligne ou selon un modèle hybride. Il est essentiel que les membres qui souhaitent reprendre l’enseignement en personne à l’automne ne perdent pas leur droit de le faire en acceptant dès maintenant d’enseigner leurs cours en ligne durant l’année universitaire 2021-2022. Si vous souhaitez reprendre l’enseignement en personne en 2021-2022, indiquez clairement cette préférence afin de vous assurer que des salles soient réservées pour vos cours. Il sera toujours temps de modifier ce choix selon l’évolution de la situation sanitaire.

Nous rappelons aux membres qui souhaitent continuer à enseigner tous leurs cours ou certains d’entre eux en ligne ou à distance que, conformément à l’article 22.2.3.2.3, « Un soutien technique et des occasions de perfectionnement professionnel seront mis à la disposition des membres qui élaborent des cours en ligne ou les enseignent. »

Demande d’une enquête indépendante

En octobre, l’APUO a réaffirmé son engagement envers l’équité procédurale et envers une défense vigoureuse des « droits de toutes et tous ses membres tels que définis dans la convention collective, a fortiori la liberté universitaire ». Nous avons également précisé que « dans la défense d’un principe comme la liberté universitaire, nous ne pouvons pas abandonner notre objectif de s’attaquer au racisme systémique et d’assurer une communauté universitaire respectueuse, sécuritaire et équitable pour chacun.e d’entre nous ».[1]  

Comme nombre d’entre vous le savent sans doute déjà, des versions fort différentes des faits liés au cours de Verushka Lieutenant-Duval ont été présentées par l’administration centrale et l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO). À la lumière de ces différences troublantes, des principes fondamentaux en jeu, et de l’engagement de l’APUO envers la collégialité, l’équité procédurale et la transparence, nous sommes solidaires des appels pour une enquête par une tierce partie indépendante.

L’APUO continue d’agir sur plusieurs fronts pour que l’administration centrale honore son obligation légale de protéger la santé et la sécurité de chaque membre de la communauté de l’Université d’Ottawa, ainsi que son engagement à « poser des gestes immédiats pour contrer le racisme sous toutes ses formes sur notre campus et améliorer rapidement nos procédures et notre approche ».[2]  En 2021, nous devrons toutes et tous travailler ensemble pour faire en sorte que l’administration centrale soit tenue responsable de son action ou inaction sur ces fronts, et plus généralement. Encore une fois, l’APUO demande le respect, l’empathie, la solidarité et le dialogue entre ses membres, les étudiant.e.s, nos collègues de l’APTPUO et du PSUO, et chaque membre de la communauté de l’Université d’Ottawa. 


[1]Communiqué de l’APUO, 22 octobre 2020, https://apuo.ca/communique-de-lapuo/?lang=fr

[2]Le recteur Frémont annonce un nouveau Comité d’action antiracisme et inclusion, 23 novembre 2020, https://medias.uottawa.ca/nouvelles/recteur-fremont-annonce-nouveau-comite-daction-antiracisme-inclusion