Comme vous le savez peut-être, la convention collective de l’APUO permet à un.e membre d’être détaché temporairement de l’APUO pour occuper un poste d’administrateur.trice universitaire (par exemple doyen.ne, vice-recteur.trice, vice-provost, certains postes de vice-doyen.ne). L’article 17.6.3.2(d) précise qu’à « la fin de son détachement, le membre peut retourner à son ancienne unité et a droit aux mêmes rang, rémunération, privilèges, droits et avantages … auxquels il aurait eu droit s’il n’avait pas été détaché », et ainsi réintégrer l’APUO.
Or, dans un geste sans précédent, l’employeur refuse de reconnaître qu’un.e membre détaché.e qui quitte ses fonctions administratives a le droit de retourner à son poste syndiqué tel que précisé à l’article 17.6.3.2(d). Ce faisant, l’employeur refuse à ce/cette membre détaché.e les protections qui lui sont garanties par la convention collective et fragilise son lien d’emploi avec l’Université d’Ottawa. Malgré des demandes répétées, le recteur Frémont refuse de rencontrer l’APUO au sujet de ces graves manquements à la convention collective.
Par ses actions, l’employeur fait peser un risque important sur les membres acceptant un poste d’administrateur.trice universitaire s’accompagnant d’un détachement de l’unité syndicale et fragilise le lien de confiance essentiel à nos relations de travail. Nous avons déposé un grief d’association et continuons à faire pression sur l’employeur pour qu’il mette fin à cette injustice flagrante. Dans l’état actuel des choses, nous vous déconseillons d’accepter un détachement de l’unité syndicale si cela vous est offert. Nous espérons que nos membres qui sont présentement détaché.e.s feront pression sur l’administration dont ils font partie pour qu’elle revienne sur sa position. Les actions de l’employeur menacent la sécurité de l’emploi, le lien de confiance essentiel à toute institution et la réputation de notre université.
Nous tiendrons les membres informés au sujet de cette situation dans les semaines et les mois à venir.