Depuis notre dernière mise à jour sur les négociations, l’APUO et l’administration centrale se sont entendus pour demander l’aide d’un médiateur. Des séances de médiation avec l’arbitre Kaplan auront lieu les 8 et 14 juin.
À la mi-avril, l’administration centrale a décidé unilatéralement de s’écarter du processus de négociation établi au cours des 40 dernières années en déposant une « offre globale » et en exigeant que l’APUO y réponde également de manière globale. L’équipe de négociation de l’APUO a rejeté l’offre globale tout en indiquant qu’elle préférerait poursuivre les négociations dans les paramètres établis. L’administration centrale est revenue à la charge en réitérant qu’elle ne procèderait plus que par offre globale, mais pas avant que l’APUO n’ait déposé une contre proposition globale. L’administration a également informé l’APUO qu’elle ne signerait pas les propositions sur lesquelles les deux parties s’étaient déjà entendues. L’APUO est d’avis que cette approche inflexible entrave toute avancée et nuit considérablement à l’efficacité du processus de négociation.
Propositions signées
Avant la modification unilatérale du processus par l’administration, les deux parties avaient signé sept propositions, deux déposées par l’APUO et cinq par l’administration.
APUO
- Gouvernance : lettre d’entente sur « l’équité et les Comités du personnel enseignant »
- Mises à jour générales
Administration
- Évaluation directe de l’enseignement par les pairs
- Professeur.e.s émérites
- Bibliothécaires
- Deux propositions de mises à jour distinctes
Propositions acceptées, mais non signées
Depuis la mi-avril, onze autres propositions ont été acceptées par les deux parties, neuf déposées par l’APUO et deux par l’administration centrale.
APUO
- Gouvernance : postes administratifs et académiques, lettre d’entente
- Gouvernance : affichages de postes académiques
- Gouvernance : directeurs.trices
- Gouvernance : composition des CPE
- Gouvernance : information
- Conditions de travail : congé académique
- Conditions de travail : Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion
- Conditions de travail : Comité d’examen de la charge de travail du corps professoral
- Conditions de travail : professeur.e.s retraité.e.s
Administration
- Processus de grief (médiation)
- Avis d’intention de présenter une demande (lié aux demandes de permanence et de promotion)
- Bibliothécaires
Propositions retirées
Les deux parties ont retiré plusieurs de leurs propositions initiales.
APUO
- Gouvernance : confidentialité
- Gouvernance : droits de gestion
- Gouvernance : professeur.e.s invité.e.s
- Qualité de l’éducation : nouveaux cours
- Qualité de l’éducation : ratios étudiant.e.s/professeur.e et taille des classes
- Conditions de travail : liberté académique
- Conditions de travail : revues annuelles
- Conditions de travail : services de garde d’enfants
- Conditions de travail : plaintes et dossiers des membres
- Conditions de travail : entrevues de départ
- Conditions de travail : professeur.e.s remplaçant.e.s
- Conditions de travail : restrictions en matière d’enseignement
- professeur.e.s de langues
- Négociations efficaces : solidarité intersyndicale
Administration
- Délégation
- Comité de liaison
- Conflit d’intérêt
- Charge d’enseignement
- Progrès de base
- Discipline
Propositions en suspens
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des progrès que nous avons réalisés et des questions non monétaires qui demeurent en suspens.
Assurer une gouvernance ouverte, transparente et équitable
- APUO / Sélection des directeurs.trices de département : L’APUO souhaite que les collègues d’une unité académique puissent sélectionner leurs directeurs.trices. Elle propose également que soit formalisée la compensation de deux (2) dégrèvements de cours par année pour cette tâche. L’administration centrale rejette notre proposition sur la compensation et propose un projet pilote d’élection des directeurs.trices à la Faculté des sciences sociales.
- APUO / Sélection des doyen.ne.s : L’APUO a considérablement modifié sa proposition initiale. Nous demandons désormais un vote de ratification par les membres lors du renouvellement d’un mandat de doyen.ne.
- APUO / Sélection des vice-doyen.ne.s : L’APUO a considérablement modifié sa proposition initiale. Nous demandons un vote de ratification par les membres lors de la nomination d’un.e vice-doyen.ne.
- Administration / exclusions : L’administration centrale cherche à doubler le nombre de vice-doyen.ne.s exclus de la convention collective. L’APUO a rejeté cette proposition.
- Administration / Évaluations des étudiant.e.s : l’administration centrale cherche à se défaire de son obligation d’obtenir le consentement de l’APUO pour utiliser les données des évaluations des étudiant.e.s obtenues depuis sa décision unilatérale de changer le système. L’APUO propose une étude conjointe sur les questionnaires d’évaluation, sur le système et sur l’idée des dossiers d’enseignement. En contrepartie, l’APUO accepte de consentir temporairement (à partir de mai 2018 et pour la durée de l’étude) à l’utilisation des données des évaluations d’enseignement des membres obtenues par l’intermédiaire du nouveau système.
- Administration / nouveaux outils d’évaluation : l’administration centrale veut éliminer nos droits de consultation et son obligation d’obtenir le consentement de l’APUO avant d’utiliser tout nouvel outil d’évaluation de l’enseignement (tel qu’un dossier d’enseignement). L’APUO a rejeté cette proposition.
Charge de travail et amélioration de la qualité de l’éducation
- APUO / Effectif APUO minimum : l’APUO propose d’inscrire l’effectif APUO minimum (le plancher d’emploi) dans la convention collective et suggère que l’Université d’Ottawa embauche 15 nouveaux membres par année. L’administration centrale a refusé de renouveler l’entente sur l’effectif APUO minimum et refuse d’aborder la question à moins qu’elle ne soit directement liée aux propositions monétaires. Si l’entente sur le plancher d’emploi n’est pas renouvelée, cela permettra à l’administration centrale d’abolir les postes APUO lorsque les membres quittent l’Université, que ce soit pour prendre leur retraite ou pour toute autre raison. Il en résultera non seulement une charge de travail accrue pour les membres de l’APUO (qui sont déjà surchargés), mais aussi un appauvrissement considérable de l’enseignement, de la recherche et de la collégialité à l’Université d’Ottawa – sans oublier l’impact dramatique d’une telle décision sur les perspectives de carrière universitaire des doctorant.e.s.
- APUO / Charge de travail : l’APUO propose des lignes directrices claires sur la correction des charges de travail qui sont beaucoup plus élevées que le point de référence établi en 1992-1994. En 2014-2016, certaines unités académiques avaient un nombre d’heures de contact avec les étudiant.e.s 200 % plus élevé qu’en 1992-1994. L’administration centrale rejette notre proposition et propose simplement de remplacer les références de 1992-1994 par celles de 2014-2016. Une telle modification aurait des effets délétères pour les unités académiques où la charge de travail a considérablement augmenté, notamment de nombreuses unités de la Faculté de génie et de l’École de gestion Telfer.
Créer des conditions de travail justes et équitables
- APUO / ordinateurs : l’APUO exige que les ordinateurs non fonctionnels soient remplacés par de nouveaux. L’administration centrale rejette cette proposition.
- APUO / réduction de charge de travail : L’APUO demande plus de flexibilité dans la manière dont elle peut attribuer les dégrèvements de cours dont elle bénéficie. L’administration centrale rejette cette proposition.
Améliorer les conditions de travail des bibliothécaires, des professeur.e.s à engagement spécial continu (PESC) et des professeur.e.s de langues
- APUO / Bibliothécaires : les parties discutent de modifications au processus d’embauche. L’APUO propose que les membres soient consultés lorsque leurs postes sont modifiés. L’administration centrale rejette cette proposition.
- APUO / PESC : l’APUO a proposé un congé professionnel de quatre mois par contrat de cinq ans pour les PESC. L’administration centrale a proposé un congé similaire, mais en utilisant des critères qui ne permettraient à AUCUN.E des PESC de se qualifier pour le congé.
Autres questions
- Les deux parties : les deux parties travaillent à mettre sur pied un groupe de travail conjoint pour corriger les écarts salariaux hommes-femmes.
L’équipe de négociation continue de travailler très fort pour trouver des solutions mutuellement acceptables dans le contexte de la négociation. Vous pouvez appuyer l’équipe de négociation en faisant la promotion de la campagne #Respect. Vous nous aiderez ainsi à conclure une entente juste et équitable.