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Bulletin de juin

Table des matières

  1. Respecter les lignes de piquetage de l’Association mcgillienne des professeur.e.s de droit (AMPD)
  2. Cahier de négociations 2024 de l’APUO
  3. Appel aux membres : groupe de travail sur la justice pour les personnes handicapées
  4. Énoncé de solidarité concernant les frais d’évaluations différées
  5. Dates à réserver! Conférence du personnel académique autochtone de l’ACPPU
  6. Modifications à la LACC pour protéger l’éducation postsecondaire publique
  7. Association des professeurs retraités de l’Université d’Ottawa

1) Respecter les lignes de piquetage de l’Association mcgillienne des professeur.e.s de droit (AMPD)

L’association mcgillienne des professeur.e.s de droit (AMPD) est devenue la première association de professeur.e.s accréditée à McGill en novembre 2022.

Le Congrès de la Fédération des sciences humaines se tient à l’Université McGill du 12 au 21 juin, malgré le fait que AMPD est en grève depuis le 24 avril, après l’échec des négociations de leur toute première convention collective. Le 8 juin, la direction de McGill a quitté la première et seule rencontre de négociations qui s’est tenue depuis la fin du mois d’avril.

Si vous comptez participer au Congrès des sciences humaines à Montréal, l’AMPD vous vous demande de ne pas assister aux événements organisés à l’Université McGill, puisque vous devriez alors franchir ses lignes de piquetage. Vous êtes également encouragé.e.s à lire la FAQ de l’AMPD et vous êtes invité.e.s à rejoindre leur lignes de piquetage.

L’APUO est solidaire de l’AMPD et a donné à son fonds de grève.

2) Cahier de négociations 2024 de l’APUO

Le 28 mars dernier, l’APUO a tenu une assemblée générale spéciale pour présenter le cahier de négociations 2024. Quelque 300 membres ont participé, en personne et en ligne, et ont offert une contribution inestimable pour finaliser nos priorités de négociation. L’assemblée s’étant prolongée au-delà de la durée prévue, nous nous excusons auprès de celles et ceux qui ont dû quitter avant la fin des discussions. La version modifiée et finale du cahier de négociations présente un résumé des principales priorités que vous avez identifiées pour la négociation collective.

Le 29 avril, nous avons déposé notre avis de négociation auprès de l’employeur. Les négociations pour une nouvelle convention collective débutent le 12 juin 2024.

3) Appel aux membres : groupe de travail sur la justice pour les personnes handicapées

Créé en septembre 2021, le Groupe de travail de l’APUO sur la justice pour les personnes handicapées (GTJPH) est chargé :

  1. d’identifier les domaines prioritaires en matière de revendications collectives; et
  2. de formuler des recommandations pour améliorer les politiques et les pratiques internes de l’APUO relatives à l’accessibilité pour tous les handicaps, visibles et invisibles, ainsi que pour les personnes qui s’identifient comme neurodivergentes et les membres des communautés sourdes et malentendantes.

Le GTJPH lance une invitation ouverte aux membres de l’APUO qui souhaitent participer à ce travail.1 Si vous êtes intéressé.e à vous joindre au groupe, veuillez communiquer avec Nicole Desnoyers (nicole@apuo.ca). 

4) Énoncé de solidarité concernant les frais d’évaluations différées

En 2023, le Sénat de l’Université d’Ottawa a modifié le Règlement académique A-8 pour permettre aux étudiant.e.s de déclarer, sans documentation, une absence pour raisons médicales ou pour des circonstances personnelles exceptionnelles à une évaluation par cours et par semestre. Cette modification est entrée en vigueur le 18 septembre 2023.

Face à une augmentation notable des demandes d’évaluations différées résultant de la mise en œuvre de cet amendement, l’administration centrale a récemment opté pour la mise en place d’un frais administratif obligatoire à payer par les étudiant.e.s qui demandent des évaluations différées.

Avant l’entrée en vigueur de ce nouveau frais, le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SEUO) et ses 19 gouvernements étudiants reconnus (associations étudiantes de facultés/départements) ont publié une déclaration exprimant leurs inquiétudes au sujet du frais et de son impact négatif sur la communauté étudiante. Dans sa déclaration, le SEUO souligne à la fois le fardeau financier additionnel imposé aux étudiant.e.s et l’incapacité de l’Université à se préparer adéquatement aux répercussions de l’amendement.

Pour répondre à la déclaration du SEUO, l’administration centrale a accepté d’aborder cet enjeu en organisant des rencontres régulières avec le syndicat étudiant. Cependant, lors de sa réunion du 23 avril, le Bureau des gouverneurs de l’Université d’Ottawa a voté l’imposition d’un nouveau frais administratif de 60 $ aux étudiant.e.s qui demandent une évaluation différée, et ce, au mépris de l’engagement de l’administration centrale de régler la question par le dialogue avec le syndicat. Ce frais sera mis en œuvre à partir de septembre 2024 et appliqué indépendamment du fait que la demande d’évaluation différée soit approuvée ou refusée. Dans sa déclaration suivant cette décision, le SEUO souligne qu’« il ne s’agit pas seulement d’un frais ; il s’agit de l’érosion de la confiance entre l’administration universitaire et le corps étudiant ».

Le SEUO demande l’élimination du frais, une rencontre avec l’administration centrale et une réponse par écrit qui précise :

  • Une explication de l’incapacité de l’Université à se préparer à l’impact d’une politique qu’elle a mise en place.
  • Une justification quant à la raison pour laquelle cette option a été sélectionnée parmi toutes celles envisagées.
  • Une explication concernant la manière dont l’Université a calculé les frais apparemment arbitraires de 60 $, y compris si elle en tirera un profit.
  • Une clarification quant à l’application éventuelle d’une structure de frais similaire pour les changements de programme et/ou d’autres décisions administratives.

Nous sommes solidaires du SEUO et de ses gouvernements étudiants reconnus et nous condamnons la décision de l’administration centrale d’imposer ce frais. Les événements entourant la mise en œuvre de cette initiative sont un autre exemple flagrant du refus de la direction de l’Université d’Ottawa de travailler avec les instances représentatives de la communauté universitaire. L’Université d’Ottawa a plus que jamais besoin d’une gouvernance collégiale et démocratique.

5) Dates à réserver! Conférence du personnel académique autochtone de l’ACPPU

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) tiendra sa Conférence du personnel académique autochtone les vendredi 4 et samedi 5 octobre 2024, de 9 h à 17 h (heure centrale), à l’hôtel Saskatchewan à Regina. La conférence se déroulera en anglais et en français avec interprétation simultanée. L’ACPPU fera bientôt connaître le programme provisoire et les modalités d’inscription.

L’APUO assumera les frais de participation d’un maximum de quatre (4) membres des Premières nations, Métis et Inuits qui désirent participer. Si vous êtes intéressé.e participer, veuillez écrire à l’APUO à l’adresse suivante : apuo@apuo.ca

6) Modifications à la LACC pour protéger l’éducation postsecondaire publique

Comme vous vous souvenez sans doute, en avril 2021, l’Université Laurentienne est devenue la première institution publique à demander la protection de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). La décision de l’administration centrale de l’Université Laurentienne de poursuivre ce plan d’action a contourné les conventions collectives et mené à l’abolition de quelque 60 programmes, dont près de la moitié étaient offerts en français, et au licenciement de plus de 100 membres du corps professoral et du personnel. Depuis, les travailleurs.euses et les défenseurs.seuses du secteur postsecondaire public, vous y compris, se sont battu.e.s pour que des changements soient apportés à la LACC afin d’empêcher que d’autres institutions subissent un sort similaire. Ces efforts ont abouti le 28 mai lorsque la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-59. Ce projet de loi sera maintenant transmis au Sénat pour adoption.

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a publié une déclaration soulignant cette importante étape.

7) Association des professeurs retraités de l’Université d’Ottawa

Pour ceux et celles qui prendront leur retraite de l’Université d’Ottawa au cours des prochaines semaines ou des prochains mois, nous vous rappelons que l’Association des professeurs retraités de l’Université d’Ottawa (APRUO) est le représentant officiel des professeur.e.s, bibliothécaires et conseiller.ère.s retraité.e.s de l’Université d’Ottawa. Elle offre aux membres de l’APUO qui prennent leur retraite ou qui sont à la retraite un soutien important en ce qui concerne les questions relatives au régime de retraite et aux avantages sociaux, ainsi que d’autres ressources utiles. N’hésitez pas à prendre contact avec l’APRUO.

L’APRUO entretient également des relations étroites avec l’APUO. À l’approche des négociations collectives, l’ARPUO et l’APUO ont travaillé ensemble pour s’assurer que les voix et les intérêts des membres retraité.e.s soient compris dans nos demandes.


1. Par souci de confidentialité, la composition du Groupe de travail n’est pas rendue publique.