Table des matières
- Rapport d’étape du conseiller spécial, antiracisme et excellence en matière d’inclusion
- Plans de cours pour la session d’hiver 2022
- Subvention de la Bibliothèque de l’Université d’Ottawa pour les ressources éducatives libres (REL) – Hiver 2022
- Solidarité avec les universitaires et les activistes afghan.e.s
Chères/Chers membres,
Comme vous vous en souvenez peut-être, en décembre 2020, le professeur Boulou Ebanda de B’béri a été nommé premier conseiller spécial, antiracisme et excellence en matière d’inclusion à l’Université d’Ottawa. Depuis le début de son mandat d’un an au début de 2021, il a coprésidé le Comité d’action antiracisme et inclusion de l’Université.
En octobre 2021, le professeur Boulou Ebanda de B’béri a rendu public son rapport d’étape sur les progrès réalisés en matière de lutte contre le racisme sur le campus. Le rapport donne également un aperçu des priorités que le conseiller spécial et le comité d’action mettront de l’avant dans la poursuite de l’équité, de la diversité et de l’inclusion.
L’APUO encourage l’Administration centrale à s’assurer que le conseiller spécial antiracisme et excellence en matière d’inclusion et le Comité d’action antiracisme et inclusion reçoivent le soutien et les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés dans ce document.
Plans de cours pour la session d’hiver 2022
La session d’hiver 2022 approchant à grand pas, il a été porté à notre attention que certaines facultés et unités demandent à nouveau que des énoncés particuliers et des délais spécifiques soient inclus dans les plans de cours. Certaines facultés et unités envoient également aux membres des gabarits de plans de cours, affirmant que leur utilisation est obligatoire. Comme l’APUO l’a précisé à plusieurs reprises dans des communications antérieures, et conformément à l’article 9 et à l’article 21 de la convention collective, l’imposition d’énoncés et de modèles de plans de cours constitue une violation de la liberté académique.
Les membres de l’APUO ne sont en aucun cas obligé.e.s d’utiliser les gabarits de plans de cours de leur faculté ou unité, ni d’inclure dans ces documents les énoncés ou autres informations fournies par leur faculté ou unité. Ils ne sont pas non plus obligé.e.s de soumettre leurs plans de cours à leur faculté ou unité pour approbation ou de respecter des délais de dépôt de ces documents. L’article 21.1.2 (b) de la convention collective est très clair à ce sujet. Il précise qu’un.e professeur.e syndiqué.e a le droit et la responsabilité
« d’organiser le contenu du cours ainsi que les activités de classe ou de laboratoire et d’employer les méthodes et le matériel didactique, y compris les manuels, pour les cours qui lui sont assignés, d’une manière appropriée au cours et compatible avec les normes universitaires pertinentes et avec les descriptions de cours approuvées par le Sénat, étant entendu que dans les cours à plusieurs sections le directeur et l’assemblée départementale peuvent choisir conjointement un matériel didactique commun, y compris les manuels, lorsqu’il peut être démontré que ce choix est justifié par des motifs scolaires valables et qu’il n’impose pas d’uniformité idéologique aux membres concernés. »
Par ailleurs, conformément aux sections applicables de l’article 21.1.3, un.e professeur.e syndiqué.e :
“(b) fixe un horaire raisonnable et régulier d’heures de bureau durant lesquelles les étudiants pourront le consulter, et il affiche ledit horaire à la porte de son bureau et le communique aux étudiants et à son directeur ;
(c) fait part aux étudiants, au début du cours, des exigences du cours, des méthodes d’enseignement et d’évaluation, ainsi que du genre et du calendrier des devoirs, travaux, et épreuves ;
(d) ne fixe pas d’examens finaux en dehors de la période réservée à cette fin par l’autorité compétente ;”.
En bref, les membres ont le droit de choisir d’inclure ou non dans leurs plans de cours les énoncés produits par leur faculté ou unité, et/ou de diffuser ces informations par d’autres moyens. Si vous avez des questions, vous êtes encouragé.e.s à communiquer avec l’APUO.
Subvention de la Bibliothèque de l’Université d’Ottawa pour les ressources éducatives libres (REL) – Hiver 2022
La Bibliothèque est heureuse d’offrir une subvention d’un maximum de 5 000 $ afin d’encourager l’adaptation ou la création de ressources éducatives libres dans des cours offerts à l’Université d’Ottawa. Les projets proposés doivent répondre aux critères suivants :
- Être sous la direction ou la supervision d’un membre de l’APUO, de l’APTPUO ou d’un membre du personnel ayant des activités reliées à l’enseignement
- Être réalisés avant le 1er mai 2023.
Les types de projets suivants sont particulièrement encouragés :
- REL en français ;
- REL qui sera utilisée dans un cours au nombre d’inscriptions élevé ; et/ou
- REL qui pourra être utilisée dans plusieurs cours.
Suivez ce lien pour tous les détails et pour soumettre une proposition (jusqu’au 18 février 2022 à midi)
Inscrivez-vous à une séance d’information
Solidarité avec les universitaires et les activistes afghan.e.s
Dans le Bulletin de solidarité de l’APUO de novembre 2021, nous annoncions que le syndicat avait fait un don de 5 000 $ au programme de Scholars at Risk de l’Université d’Ottawa afin de l’aider dans ses efforts de collecte de fonds pour accueillir des universitaires afghan.e.s dont les conditions de vie et les libertés sont menacées par le régime des talibans. L’APUO encourageait également les membres à envisager faire un don au lien suivant.
Pour faire suite à cet appel, nous souhaitons vous informer que l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a annoncé récemment leur collaboration avec l’Internationale de l’éducation, le Congrès du travail du Canada, la Confédération syndicale internationale et Scholars at Risk[1] pour soutenir les universitaires, les syndicalistes et les défenseur.e.s des droits de la personne afghan.e.s qui sont confronté.e.s à un danger immédiat. L’ACPPU lance un appel aux dons à sa Fondation pour les réfugiés afin de recueillir des fonds pour « appuyer les initiatives entreprises pour faciliter la réinstallation des réfugié.e.s afghan.e.s à risque issus du milieu universitaire ou militant pour les droits de la personne ».
L’APUO continue de demander à l’administration centrale de faire un don au programme de l’Université d’Ottawa pour les universitaires en danger, et nous encourageons les membres qui le peuvent à faire un don à l’un ou l’autre de ces fonds en solidarité avec les universitaires afghan.e.s.
[1] Veuillez noter que le site web de Scholars at Risk est seulement en anglais.